LES LARMES DANSANTES
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 La Légion Interraciale [en cours]

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Muküs
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Muküs


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MessageSujet: La Légion Interraciale [en cours]   La Légion Interraciale [en cours] Icon_minitimeMar 16 Sep - 20:17


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~ La Légion ~


« Ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort. »


Friedrich Wilhelm Nietzsche.



~ Un X pour légion
La Légion Interraciale [en cours] UnXpourlgion

C’est l’histoire d’un homme au cœur d’acier qui défendit ses convictions avec autant de vaillance qu’un père sa famille. Féroce lieutenant de l’armée humaine il était parti de rien, médiocre élève, délinquant sans grandes ambitions, il fut envoyé en maison de correction puis ensuite reconduit vers l’armée pour mauvaise conduite. Ses parents espéraient qu’il deviendrait quelqu’un de meilleur. Ce fut totalement faux, il devint juste patient.

Suivre les ordres, faire juste le plus qu’il fallait, ni trop briller ni trop se planquer. Il trouva le juste degré pour monter en grade rapidement. Infanterie mobile, infanterie lourde, paras, et enfin les commandos d’élite. Il devint lieutenant de son escadron, un poste important. Il avait une famille avec deux fils déjà âgés de dix et six ans à cette époque. Il ne les voyait jamais, mais il s’affichait en bon père. C’était la règle pour monter en grade. Et pendant tout ce temps, il couvait, une idée fixe en tête. Chaque fois qu’il avait du temps il griffonnait dans ce qu’il appelait son journal intime. Un livre qui deviendrait un jour « le manuel du légionnaire ».

Yulrik Vangard, féroce lieutenant de l’armée d’Eden. Un homme en qui on avait confiance à l’état-major, pour qui on avait de grands projets. Qu’on appellerait sûrement colonel un jour. Un homme qui rédigeait une critique de l’armée depuis ses premiers pas dans celle-ci. Observations, expériences, théories… Il notait tout de manière très scientifique et faisait lentement le tri de ses idées pour préparer ce jour proche. Celui ou on le nomma capitaine, la dernière erreur de l’état-major.

Il fit une demande discrète et enrobée à son commandant, qui traduisit la chose à ses supérieurs. Ils n’y virent que du feu.
« Oh, Vangard voudrait essayer un nouveau type d’entraînement ? Sur des prisonniers ? Pourquoi pas, après tout lui-même vient d’une maison de correction. Donnez lui cette autorisation, ça ne coûte rien quelques tests, et Vangard est quelqu’un de sûre. »

Certains étaient bien réticents, sans savoir pourquoi ils sentaient quelque chose venir. Vangard n’avait jamais été très ouvert, personne ne connaissait vraiment ses idéaux après tout. Peut être leur instinct avait il sentit venir l’odeur fétide des condamnés à mort enragés et surentraînés qui feraient bientôt partis de l’élite de la légion. La pire force de frappe d’infanterie que l’histoire spatiale ait connue. Yulrik Vangard tenait sa vengeance, son idée fixe. Il allait changer les choses sans demander leur avis aux autres, de la même manière qu’on avait complètement changé sa vie. On avait bafoué sa liberté, gâché les jeunes années de sa vie en l’enfermant. Alors il allait forcer ses gens propres sur eux à devoir se fier à la lie de l’humanité, et même pas seulement de l’humanité, mais de l’univers tout entier.

Hommes et femmes furent convoyés jusqu’à un camp d’entraînement isolé, réservé à ses essais. Ce que ne savaient pas les supérieurs de Vangard, c’est que ses gentils prisonniers, étaient en fait parmi les pires salopards qu’aient connus les stations pénitencières. Seuls les officiers étaient différents, certains étaient des amis de Vangard, eux aussi militaires, d’autres étaient des vieilles connaissances. Certains mis en cage spécialement pour l’occasion. Tous de l’underground, des gangsters à la main noire comme le crime.

Yulrik avait obtenu un délai d’entraînement de cinq mois. Au bout de trois il fit part à l’état-major de sa confiance dans la réussite de son projet et leur assura que les premiers essais pouvaient être lancés au début du quatrième mois. Il fallait impressionner, et ce fut une réussite. Les premières missions furent de belles réussites dignes des paras, deux mois plus tard l’unité de Vangard dépassait le niveau des commandos d’élite.

Pour beaucoup c’était un véritable miracle, et l’état-major voulut savoir comment Vangard s’y était prit. Lorsqu’il leur cita l’ingrédient de base, le deal de prisonniers aux cautions extrêmement coûteuses car extirpés des quartiers de haute sécurité ou du couloir de la mort. Ils tiquèrent, la presse s’en donna à cœur joie. Yulrik devint un habitué des projecteurs, et chacun retint sa première interview qui ramena à son passé et à ce que l’état-major avait complètement raté.

« Comment avez-vous pensé à utiliser des détenus capitaine ? »

Le visage balafré de Yulrik se tourna vers l’interviewer mobile. Son regard perçant captant l’attention de toutes les caméras alentours. Il sourit, d’un sourire qui dissimulait habilement les plombages qu’on avait dû lui poser à la des dents lorsqu’il était en maison de correction. La longue cicatrice de son menton se tira telle une lune du Bosphore et une voix enrouée par les séquelles d’une tentative d’égorgement s’éleva pour frapper les micros de sa tonalité profonde et charismatique.

« Tout ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort. »

Il avait ensuite tourné le dos aux projecteurs et disparut à l’intérieur de Stalingrad, secteur interdit aux reporters. Mais les plus habiles avaient pu remarquer le clin d’œil qu’il avait fait à la caméra. C’était ce qu’avait raté l’état-major, un délinquant ne supportant pas les études, chef de gang dans la rue, arrêté une seule fois et directement condamné à la maison de correction jusqu’à sa majorité. Puis envoyé à l’armée pour mauvaise conduite, car personne ne pouvait plus le contenir. Et soudainement, il se serait aplatît, serait devenu docile et passionné ? Non, ce qui ne l’avait pas tué l’avait rendu plus fort. Et c’est ce qu’il appliquait aujourd’hui avec son unité expérimentale. La prison n’en avait pas finie avec ses hommes et ses femmes, ils avaient une nouvelle chance…

L’état-major eu du mal à l’accepter mais l’armée ne pouvait passer à côté d’un tel progrès. Vangard monta en grade, obtint plus de pouvoir, plus de moyens, plus d’hommes. Il s’évertua alors à se rendre parfaitement indispensable à Eden et quant il eu fini de refermer ses puissantes mains autour du cou de l’état-major, il leur força la main pour crée la « légion interraciale ».

Yulrik avait toujours défendu l’idée que chaque race possédait ses atouts et ses faiblesses sur un champ de bataille. En mélangeant ses races dans une même armée, les faiblesses disparaîtraient pour ne laisser place qu’aux atouts et à une armée invincible.

Évidemment une telle idée fit beaucoup de bruit en Eden, surtout lorsqu’on apprit que les première recrues étaient des condamnés à mort erastars et eliothropes. Jusqu’à maintenant Vangard avait été soutenu par l’opinion publique. C’était une œuvre de charité que de sortir ses pauvres êtres en peine de leur noire destinée et de leur faire découvrir l’idéologie de l’armée.

Évidemment les journalistes étaient moins dupes, ils avaient compris que Vangard n’était pas un sauveur des bonnes âmes mais un tigre enragé lâché dans l’enclot. L’armée leur avait toujours mit des bâtons dans les roues, et aujourd’hui Vangard les invitaient à prendre le thé et a filmer en direct ses enfants, ses légionnaires. L’état-major grinçait des dents, et personne n’y pouvait rien.

Dans le régiment du commandant Yulrik la nouvelle fut particulièrement bien accueillie. L’idée de combattre avec des hommes poissons à la technologie bien supérieure ou des guerriers nés capables d’accumuler plus de six cent ans d’expérience, c’était incroyable. Mais les légionnaires de Yulrik ne connaissaient que la guerre et apportaient bien peu d’intérêt aux crises sociales. Hors les civils étaient bien loin d’accepter cette réalité.

Quant Yulrik rendit les armes face à la vie sa légion avait finalement été acceptée. Grâce à son efficacité mais aussi, et en grande partie, grâce aux journaux d’Eden. Sans les flashs de la presse et les reporters avides de news la légion n’aurait jamais pu devenir ce qu’elle était aujourd’hui. Un refuge pour tous, une nouvelle chance, un destin différent pour beaucoup.

Dorénavant n’importe quel erastar pouvait se promener en pleine cité étrangère sans se faire lyncher, à la seule condition qu’il porte l’insigne de la légion. Un X rouge, chaque branche représentant une race, le tout, la légion. Les légionnaires étaient une nouvelle race, une race utile et indomptable.

Principalement mercenaires au service d’Eden la légion joue aussi un rôle essentiel dans la politique spatiale, acceptant régulièrement des missions de la part des autres nations. Parfois même des erastars, comme dernièrement une mission de sauvetage risquée et pressante qui avait bien faillit coûter la vie à un escadron tout entier.

D’autres essayèrent de faire le même exploit que Yulrik mais aucun n’y arriva. Cela devint même une légende, prétendant que le secret de cette armée idéale résidait dans le manuel d’entraînement de Vangard, se transmettant discrètement de commandant en commandant.

Un jour ont interrogea même le commandant colonel Korolenko à ce sujet, et chacun sait que personne ne souhaite l’interroger, quel que soit le sujet. Elle se contenta d’un rire glauque à faire frissonner le plus rude des erastars et congédia ses interviewers d’une voix qui coupait court à toute conversation.

Devenue indispensable et unique la légion connaît cependant un déclin, ses effectifs s’amenuisent plus qu’ils ne croient, bien que les résultats soient toujours satisfaisants. On verra peut être un jour la fin du régiment commando le plus célèbre de l’espace. Mais ce qui est certains, c’est qu’ils finiront en beauté, suffisamment pour qu’on ne les oublie jamais.

~ X not for sale
La Légion Interraciale [en cours] XNotforSale

Le résultat est meilleur mais la méthode est différente. Quant on veut qu’une équipe gagne on la change, il faut la modifier de l’intérieur. C’est pour cette raison que la légion fut divisée de l’armée régulière, l’armée ne voulait pas changer. Elle voulait avoir la légion, et rester elle-même. Cependant la division juridique ne pouvait qu’entraîner un conflit à long terme alimenté par la profonde différence de méthode. On ne peu pas dire que la légion s’embête de morale et de justificatifs. Tout le contraire des réguliers.

Les légionnaires voyaient les réguliers comme des incapables sentimentaux, les prenant de haut et les traitants comme de la vermine. Les réguliers voyaient les légionnaires comme des barbares, des monstres obsédés par le sang, à peine capables de parler et tout juste suffisant pour faire le sale boulot, les prenant de haut et les traitants comme de la vermine.

Les tensions augmentèrent les bagarres devinrent journalières, des réguliers hospitalisés, des légionnaires incarcérés, à chaque fois pour les même durées. Et lorsque les rôles s’échangeaient, les réguliers ne ressortaient jamais de prison, et les légionnaires ne recevaient pas les soins de l’hôpital militaire.

Ces tensions devinrent une véritablement lute culturelle, l’état-major fermait les yeux, les civils et les réguliers faisaient tout pour mettre des bâtons dans les roues de la légion, et les légionnaires répondaient de plus en plus à leurs anciens instincts meurtriers. Si bien qu’à force, plus aucun légionnaire ne pu mettre les pieds dans un hôpital humain sans risquer de ce faire empoisonner.

Évidemment la légion avait ses propres médecins mais leur limite était bien connue, la preuve vivante à l’époque étant le capitaine colonel Korolenko qui refusa l’aide de son père (commissaire divisionnaire) et décida d’être soignée comme tous ses frères légionnaires. Elle frôla la mort et son corps prit quarante kilos d’acier. Heureusement pour elle l’éliothrope qui l’a soigna était un médecin médiocre mais un très bon ingénieur mécanicien.

A l’époque c’était le commandant Gregory Moscovitch qui dirigeait la légion. Ne supportant plus la situation il passa un marché avec les dirigeants d’Elios. On ne sait pas ce que Gregory offrit en échange, mais tous savent ce qu’il reçut. Le Vangard, gigantesque vaisseau crée pour ressembler à un navire pirate comme on en voit encore sur certains hologrammes pour enfants. Il avait été spécifiquement crée pour faire peur et de l’extérieur il ne ressemblait en rien à un engin eliothrope.

Mais lorsqu’un inspecteur de l’état-major inspecta le QG flottant de la légion, soit disant vaisseau fantôme trouvé dans l’espace et réparé par des ingénieurs militaires, il vit bien que tout dans le vaisseau sentait le flambant neuf signé par les plus importantes entreprises spatiales d’Elios. Tout particulièrement, le quartier médical, plus évolué que les hôpitaux de choc de l’état-major.

L’inspecteur fut menacé, puis payé, afin de s’assurer qu’il ne dirait rien. Mais certains légionnaires avaient autre chose en tête. La réalité se fit un chemin jusqu’aux oreilles du commissaire divisionnaire Korolenko, un raciste de la pire espèce bien qu’un très grand militaire d’autre part.

Un dossier fut ouvert, et bientôt le procès suivit. Moscovitch avait trahit, il avait vendu son honneur contre un joli vaisseau, mais il y eu un rebondissement. Alors que tout le monde s’attendait à la mise à pied (exécution) de Moscovitch et à un coup dur pour la légion, Irina Korolenko créa de fausses preuves, et se fit accuser à la place de son commandant. Une simple légionnaire avait trahit, rien à voir avec la trahison d’un membre de l’état-major. Et c’était la plus crédible des coupables, avec son corps défiguré par le manque de moyens médicaux de la légion elle avait la raison idéale du crime.

Le commissaire divisionnaire fut prit en plein dilemme, faire exécuter sa fille, ou descendre son propre dossier et se contenter de gâcher la carrière militaire d’Irina. Il opta pour la seconde solution, il piégea ses propres témoins et sa fille fut simplement dégradée de soldat colonel et capitaine légionnaire à simple sergent instructeur. C’était inacceptable, Irina termina de rompre les liens avec sa famille, et démissionna.

Les affiches « X not for sale » distribuées par centaines s’effacèrent peu à peu des murs de Stalingrad. Les légionnaires pleurèrent longtemps le sacrifice de leur sœur. Et certains, plus optimistes, cherchèrent les traîtres en prévision de son retour. Ce qui devait arriver arriva, Irina Korolenko fut rappelée après la mort de son père et le départ en retraite de Moscovitch. Les têtes des traîtres tombèrent, et la légion se releva, plus féroce que jamais.

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