LES LARMES DANSANTES
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 Psynergie, méchas et Recyclés

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Ludwig Yé'
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Ludwig Yé'


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MessageSujet: Psynergie, méchas et Recyclés   Psynergie, méchas et Recyclés Icon_minitimeDim 31 Aoû - 3:41

Certains parlent de magie. De pouvoirs surnaturels. D’autres, d’évolution de l’espèce. On sait déjà que les Erastars maîtrisent les pouvoirs de l’esprit. Est-ce que ça a commencé comme ça ? Comme les humains ? Sans doute pas non. Sinon, comme les pirates de l’espace en seraient-ils arrivés là ?
Mais il ne s’agit là que de suppositions, aussi nous cantonnerons-nous à ce qu’en savent nos braves concitoyens humains.


# La psynergie

La psynergie, c’est le petit nom de l’énergie psychique, l’essence mentale, bref, vous appelez ça comme vous voulez, les mots ne sont que des sons posés sur un concept.
La psynergie c’est donc la puissance mentale de certains êtres. C’est une énergie que personne ne sait expliquer. Elle n’est pas en tous, et parmi ceux qui la possèdent, rare sont ceux qui n’y succombent pas, et parmi ceux-là, aucun ne la maîtrise. Tout juste peuvent-ils l’utiliser.
La psynergie est donc redoutable. Quelques humains naissent et la possèdent, environ un pour cinquante ou cent mille. Ils ne sont pas chanceux, ceux-là. Cette essence mentale est l’héritage de Neuromancien. Avant Neuromancien, personne n’avait la psynergie, et il l’a apportée aux homes, venus d’on ne sait où. Elle dépasse totalement tous les scientifiques qui se sont penchés dessus. Mais si on ne la comprend pas, on a vite appris à l’utiliser.
La psynergie ne s’accorde pas avec ceux qui la possèdent. Elle tente de les écraser, ou bien est-ce les humains qui s’y essayent, mais au final, c’est souvent la psynergie qui l’emporte. Ainsi les hommes tombent-ils dans le coma, pour finalement mourir quelques jours plus tard, sauf si on les maintient en vie artificiellement.
Et c’est là que ça devient intéressant.
Mais pour faire les choses dans l’ordre, disons que cette possession de la psynergie se transmet héréditairement et peut sauter des générations. Un homme peut avoir un arrière-petit-fils avec qui il partagera cette anomalie, sans que les générations intermédiaires ne le fassent. Les possesseurs de cette énergie se rendent compte de leur état à la puberté. Les migraines viennent en premier lieu. De plus en plus fréquentes, de plus en plus violentes, elles peuvent se révéler totalement handicapantes. Ça dure deux à dix ans, une période de calvaire pour la famille, puisqu’ils ne peuvent que regarder l’adolescent dépérir.
Après les migraines, la perte de l’appétit, une allure cadavérique, faiblesse, irritabilité, et quelques autres joyeusetés encore. Coma et mort. Sauf quand on les traite. C’est comme de donner son corps à la science, sauf qu’on le donne à l’Etat. De gré ou de force d’ailleurs, si le gouvernement humain apprend que vous maîtrisez la psynergie, vous serez suivi jusqu’à la fin, et vos survivants recevront une pension en dédommagement. Vous, dés que vous tombez dans le coma (parfois de manière étrangement prématurée) vous êtes emmenés par l’armée. Vous n’êtes plus un être humain. Vous êtes une pile électrique, un générateur psy.
Bien sûr, on ne peut pas se trimballer ce genre de choses dans la poche de son jean. Un générateur psy, c’est avant tout un comateux, maintenu en vie artificiellement, et en même temps maintenu dans on état de pseudo-mort. C’est en enchevêtrement de câbles et d’ordinateurs, des systèmes de régulation, des condensateurs, bref, tout un attirail qui peut être miniaturisé jusqu’à occuper environ trois mètres cube en plus du corps humain.
Ces générateurs sont ce qui se fait de plus efficace en matière de sources d’énergie, permettant aux humains d’alimenter tout E-DEN avec une poignée de ces comateux. Un générateur psy bien huilé, c’est jusqu’à trente gigawatts de puissance. Un peu comme vingt réacteurs nucléaires du début du vingt-et-unième siècle. Une centaine d’entre eux produiraient plus d’énergie à l’heure que tout ce qui se faisait en ce temps sur la vieille Terre.
C’est pour cette raison que, en plus d’être malades dés leur puberté, les possesseurs de la psynergie sont traités comme des objets. Quiconque tente de les soustraire à l’autorité de l’Etat se rend coupable de crime contre l’humanité, c’est dire si on compte sur ces braves gens. Et personne n’a envie de risquer sa vie pour quelqu’un qui, de toute façon, est condamné…
Ça c’est le côté agréable. Des humains qui, à leur mort, aident tout le reste de leur engeance. C’est un beau destin, en quelque sorte, bien que peu de gens ne l’envient.
Mais il y a les autres. Ceux qui ne succombent pas, ceux qui restent éveillés. Qui souffrent. Une vie entière de souffrance. Mais ils n’en sont pas moins utiles. On le pensait, au début, mais on a fini par se rendre compte que ceux-là, les Eveillés, en plus de résister à la mortelle torture de la psynergie, étaient capables de piloter les méchas.

# Les humains de synthèse

On les appelle aussi bien des méchas. Ce sont des entités à la limite entre l’humain et le robot, ils sont généralement humanoïdes, bien que ce ne soit pas forcément le cas. Cette configuration facilite la prise en main par le pilote, il apprend plus vite, est plus efficace, plus mortel. C’est aussi plus facile pour le mécha.
Qu’est-ce qu’un mécha ? Quelle est sa relation avec son pilote ? Pourquoi seulement les Eveillés ? Qu’est-ce qui fait que certains sont Eveillés et d’autres comateux ?
On ne connait la réponse exacte d’aucune de ces questions. On a juste des idées. Ou des réponses partielles.
Un mécha est donc, comme dit plus tôt, un humain de synthèse. Il ne s’agit pas d’un clone d’un humain, ou d’un bébé éprouvette, mais d’une version différente de l’humain.
Les méchas sont en fait l’implantation d’un esprit humain dans une machine. Attention, il ne s’agit pas d’une IA. L’esprit en question n’a plus conscience de lui-même, il n’est plus qu’un ensemble de données formant un tout, plus grand que la somme de ses parties. Généralement, on ne demande pas à la personne qui va composer le mécha si elle est d’accord. Elle le fait, point. Ce sont souvent des prisonniers, condamnés à mort ou à perpétuité. Il arrive également que ce soient des scientifiques ayant participé à la conception du mécha et qui désirent en être le point d’orgue.
On implante ces esprits sous forme de données dans un mécha qui devient de ce fait une créature à demi vivante, un humain de synthèse. Mais à aucun moment, l’esprit n’est conscient, et il est inutile de préciser que ce genre de pratiques est hautement secret. Les plus hauts dirigeants de l’humanité et un laboratoire regroupant l’élite de tous les domaines est au courant, et c’est tout.
L’idée des méchas est assez vieille, il s’agissait au départ d’exosquelettes visant à créer des super-soldats à partir de n’importe quelle nouvelle recrue, mais il est apparu très vite que, si on pouvait créer des androïdes avec les propriétés recherchées, il était impossible de leur accorder la liberté de mouvement nécessaire sur un champ de bataille, et même en comptant sur les évolutions technologiques apportées par le temps, il était impossible de synchroniser pilote et engin. Diriger un mécha était quasiment impossible, et plusieurs testeurs y laissèrent leur vie durant les essais. C’est ainsi que le projet disparut jusqu’à ce qu’une théorie surgisse d’une lente fermentation de la pensée du groupe de chercheurs toujours penchés sur le sujet. Cette théorie s’appuyait sur le constat suivant : pour qu’un mécha soit efficace en combat, il fallait que son mouvement soit intuitif. Pour ce faire, le moyen ultime était de relier l’esprit du pilote à l’engin. Ainsi la pensée se chargerait du pilotage. Leur théorie était donc que si on pouvait relier l’esprit du pilote à la machine, elles deviendraient des armes efficaces.
L’idée était plausible. Il y avait déjà des systèmes commandés par la pensée, par un système d’électrodes reliés à des terminaisons neuronales, et qui transmettaient l’impulsion électrique consécutive à l’excitation du neurone relié. Le résultat en était qu’une pensée précise entrainait un résultat précis, mais cette technique était trop complexe à mettre en œuvre, car en plus de demander un calibrage de chacune des différentes actions à réaliser, il demandait un temps d’adaptation non-conséquent et une liaison direct nerfs/électrodes fastidieuse à réaliser. L’idée ne fut donc pas retenue, d’autant qu’elle impliquait un nombre fini d’actions réalisables sans une reprogrammation préalable du système.
Les évolutions dans le domaine passèrent encore par un creux, avant que les recherches entreprises par les scientifiques précédemment cités, ceux visant à relier l’esprit de l’homme à la machine, ne prennent une nouvelle tournure. Trente années avaient passé. Nouveaux chercheurs, nouvelles idées, même théorie.
Quelque visionnaire eut enfin cette fameuse idée : et si on mettait un esprit dans la machine ?
Comme une IA ? lui demanda-t-on.
Mais non ! Comme un esprit dans une machine. Une passerelle entre la viande et la ferraille.
C’est ce que ces gens s’ingénièrent à faire. Ils ne réussirent pas. Ceux qui prirent la relève, oui. Le projet méchas était maintenant à l’étude depuis près de trois siècles. On réussit à lier l’esprit d’un condamné à mort. On lui avait promis qu’à l’issu de cette expérience il serait libre. Personne n’avait bien sûr précisé que cette expérience représenterait la fin de son existence telle qu’il l’entendait. Toujours est-il qu’il fut consentant, ce qui aida sans doute beaucoup. Aujourd’hui encore, les informations sur cette pratique sont quasiment inexistantes. Il faut être de ceux qui savent le faire ou rester dans l’ignorance.
Après cette première tentative fructueuse, on perfectionna la technique, mais on n’oublia pas que ce n’était que le premier pas d’une longue marche. Le second était de réussir à relier cet esprit oublieux à celui du pilote.
Là encore, échec cuisant.
Et, semblait-il, insurmontable. Tous ceux que l’on reliait à l’esprit de la machine succombaient ou tombaient dans le coma. Leur esprit à eux était réduit en bouillie, ils n’existaient plus. Aucun de ceux-là jamais ne se réveilla. Et puis, il y a tout juste soixante ans, quelqu’un pensa à tester un Eveillé.
Et là miracle, il résista. Sans qu’on sache pourquoi. Peut-être que la psynergie, en contrepartie de son incessante tentative de détruire l’esprit de son possesseur, le protégeait contre toute autre agression, à moins que ce soit l’esprit lui-même qui se soit endurci au contact de la psynergie, ou alors la psynergie réagissait à l’intrusion en domptant l’esprit de la machine.
Ce fut alors le grand retour. Les subventions plurent et les rares Eveillés furent recensés et recrutés de gré ou de force pour rejoindre l’armée humaine. Ils ne furent jamais très nombreux à piloter ces grands êtres humanoïdes. Mais ils représentèrent pendant près de cinq décennies le pinacle de l’armement, tant antipersonnel qu’antimatériel.
Ces méchas surpuissants inspirèrent ce que d’aucuns considèrent comme leurs successeurs. On les appelle…

# Les Recyclés

Ils ne sont pas humains, mais ce ne sont pas non plus des machines. Comment ça ça vous rappelle quelque chose ? Les méchas ? Ouai. Mais non.
Les Recyclés sont une véritable aberration pour certains, le chef d’œuvre de l’humanité pour d’autres. Une idée de génie issue d’une imagination tordue autant que fertile, à n’en pas douter. Cependant, comme beaucoup de ces découvertes touchant à l’esprit humain, la paternité de celle-ci n’est pas clairement établie. Selon la rumeur, elle serait issue du cerveau d’une doctoresse un peu marginale et de ses expériences sur le corps humain. Une sorte de créature de Frankenstein tout ce qu’il y a de plus sérieux.
Les Recyclés n’ont pas usurpé leur nom. Ils sont des humains recyclés après leur mort. L’idée est toute simple. Les machines manquent d’autonomie sans quelqu’un pour les piloter, et si les méchas transcendent le monde de l’armement, ils sont réservés à une poignée. Des machines capables d’agir sans chaperon étaient donc le prochain objectif de l’humanité, et cette fameuse doctoresse, en admettant son existence, eut l’idée du siècle. Il s’agissait de greffer des cerveaux humains sur des machines.
Des cerveaux d’êtres fraîchement morts, pouvant être maintenu en état de marche. Ainsi fut fait, et l’on vit apparaître d’abord des abominations qui révulsèrent tous ceux qui en eurent vent, mais les technologies s’affinant, on réussit à faire fonctionner les engins.
C’est ainsi que ces robots sur lesquels étaient greffés des cerveaux humains devinrent efficient. Il faut cependant savoir que la mémoire est une succession de connections synaptiques, des réseaux de neurones qui ne survivent pas à la mort, même si elle n’est pas complète. Ils cessent simplement d’exister. On pourrait parler d’amnésie. Le cerveau vit encore, les Recyclés ne sont pas que des machines, mais ils n’ont pas de souvenirs de ce qui fut avant leur mise en service. D’une manière générale, ils n’ont pas conscience du fait qu’ils aient été humains avant, et les rares ayant dérogé à cette règle sont devenus fou et sont morts, rongé par leur démence, ou bien abattus par les alliés contre qui ils se retournaient, à moins de glisser sur une peau de banane au sommet d’une falaise abrupte.
Mais ils n’en ont pas moins une personnalité, et c’est là le principal défaut de ces entités. Ils ne sont pas totalement soumis, ils peuvent avoir faim d’indépendance, il leur arrive d’hésiter, voire de refuser les ordres, malgré un conditionnement à se considérer comme étant des machines.
Les Recyclés ne sont pas toujours humanoïdes. Leur forme varie selon la fonction qui leur est dédiée. Des systèmes de contrôle électroniques leur sont intégrés, réduisant leur libre arbitre, les rapprochant du stade de robot, mais on ne peut totalement supprimer leur indépendance au risque d’achever les restes d’esprit qu’ils possèdent.
On produit bien plus facilement, et en bien plus grand nombre, des Recyclés. Sur les champs de bataille, ils sont craints presque autant que les méchas, alliant la solidité d’êtres mécaniques à la vivacité d’esprit d’êtres humains. A long terme, ils pourraient remplacer les simples soldats, plus faillibles et moins disciplinés, mais avant ça, il faudra arriver à éteindre totalement le sentiment d’humanité qui les habite.
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